Format des données en géomatique

Un format de données en géomatique est une représentation informatique de l’information géographique, fournissant éventuellement des indications sur la manière dont elle est géoréférencée. Ces formats sont créés par les agences gouvernementales de cartographie ou par les développeurs de logiciel de Système d’information géographique (SIG).

Un format de données SIG peut contenir les informations suivantes : altitude, que ce soit dans une image matricielle ou une image vectorielle (ex courbe de niveau); couche de forme, ( lignes représentant des rues, etc.);description du système de coordonnées; un ou plusieurs systèmes géodésiques décrivant avec précision le modèle de géoïde utilisé pour les coordonnées.

Format des données vecteur

Drawing eXchange Format (DXF) – AutoCAD ;

 • Geography Markup Language (GML) – dérivé du XML pour encoder, manipuler et échanger des données géographiques. Standard développé par l’Open Geospatial Consortium pour garantir l’interopérabilité des données ;

• GeoMedia – Intergraph utilise différentes bases de données pour le stockage de données géographiques vecteur, notamment Microsoft Access ;

• GPS eXchange Format (GPX) – format de fichier permettant l’échange de coordonnées GPS ;

 • Keyhole Markup Language (KML) – Google ;

• MapInfo TAB format – format vecteur de MapInfo utilisant des fichiers TAB, DAT, ID et MAP ;

• National Transfer Format (NTF) – National Transfer Format (principalement utilisé par l’Ordnance Survey de Grande-Bretagne) ;

• Shapefile – Initialement développé par ESRI ce format, devenu un standard de facto, est largement utilisé par un grand nombre de logiciels libres comme propriétaires. Il utilise au moins 6 fichiers différents : SHP, SHX et DBF, Prj;

• Etc.

 Le développement des services Internet dans les années 1990 a donné accès à de nouvelles sources de données. Sous l’égide de l’Open Geospatial Consortium (OGC), différents standards de formats ouverts de données, de protocoles… garantissent l’interopérabilité et favorisent l’accès à des bases de données spatiales souvent libres d’accès. Parmi ces standards, citons : Web Map Service (WMS), Web Map Tile Service (WMTS), Web Feature Service (WFS), Web Coverage Service (WCS), Catalogue Service for the Web (CS-W), Web Processing Service (WPS), Simple Feature Access (SFS), Geography. Markup Language (GML), Keyhole Markup Language (KML), Sensor Web Enablement (SWE), Table Joining Service (TJS). Dans ce contexte, QGIS créé en 2002 s’est imposé. La raison de son succès est liée à la facilité d’écrire de nouvelles extensions. Très récemment, le Web sémantique a inclus des ontologies adaptées à l’information spatiale et temporelle. Ce domaine fait actuellement l’objet de recherches pour formaliser la représentation des connaissances et le raisonnement (Feyaerts 2010)

Format des données raster

  • ADRG (ARC Digitized Raster Graphics) ;

• BIL – Band Interleaved by Line (utilisé en imagerie satellitaire) ;

 • CADRG (Compressed ARC Digitised Raster Graphics) ;

• CIB (Controlled Image Base) ;

• Digital raster graphic (DRG) ;

• ECW (Enhanced Compressed Wavelet) ;

• ESRI grid – fichier binaire ou ASCII utilisé par ESRI ;

• GeoTIFF – format TIFF enrichie avec des métadonnées relatives au SIG ;

•IMG – ERDAS IMAGINE ;

• JPEG2000 – format compressé, permettant une compression avec ou sans perte ;

• MrSID (Multi-Resolution Seamless Image Database) – Lizardtech – Compression par ondelettes, souvent avec perte ;

• PNG ; c’est l’un des format les plus utiliser dans les impression des cartes

référence: Wikipedia

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