Les sept étapes de la cartographie participative

La cartographie participative est le processus d’élaboration de cartes visant à mettre en lumière l’association entre la terre et les populations locales en utilisant le langage cartographique classique connu. Elles sont réalisées avec les apports de toute une communauté dans le cadre d’un processus ouvert et inclusif. Les étapes de la cartographie participative sont au nombre de sept :

Identification : C’est l’étape qui consiste à la Préparation au bureau : il s’agit de réunir les informations préliminaires tel que le fond de carte topographique, des informations sur les cours d’eaux, des montagnes, les routes de la communauté. Réunir le matériel de terrain nécessaire (Achat du matériel de terrain et de bureau ; Revue de la littérature et la Prise des rendez-vous avec la population locale consterné).

Organisation de la réunion de sensibilisation des acteurs : Cette étapes consiste à préparer les acteurs du site à accueillir l’équipe des experts, de ce fait il est question de rencontrer les autorité traditionnel, religieuse et administrative du village pour qu’il sensibiliser les populations cibles. Les cartographes une fois dans la communauté explique le bienfondé de la réunion, le rôle attendu de chacun et les résultats. Les communautés doivent être informées du détail de la démarche qui sera suivie. Elles doivent savoir par exemple que les informations collectées seront reportées sur la carte. Enfin, les cartes générées sont à la fois la propriété des initiateurs et des communautés. De ce fait, une copie doit leur être remise à la fin. Des échanges sont faits avec les membres de la communauté afin d’établir le diagramme de venn, d’élaboré un esquisse de carte d’utilisation des terres par la communauté, établir l’arbre a problème et le calendrier des activités du village.

Formation des cartographes communautaires : Cette étape est marquée par une phase théorique et une phase pratique de la formation des cartographe locaux. Les experts ou cartographe devront disposer des critères de sélections de cartographe locaux bien défini afin de minimiser les subjectivités. Les cartographes choisis peuvent être de deux sexe avec de bonne faculté mental, physique et doivent être instruit, sociable et honnête. Ils sont formés au début de la collecte de donnée. L’une des conditions très importantes est d’être résident et connaissant les coutumes et l’environnement du village. Le module de formation doit comprendre.

  • Lecture de la carte et de la légende,
  • L’utilisation du GPS et la compression de La notion d’échelle

Collecte des données sur le terrain par les Cartographes locaux : La phase de collecte des données et de numérisation débute par le groupement en binôme des cartographes locaux. Les données concernent les ressources naturelles, leur usage, les relations actuel entre les conflits, les terres agricoles, pâturages, les lieu sacre etc…

  • Traitement des données collectées par les Cartographes Communautaires

Il est question de passé a une vérification des données collectées (donnée GPS, les rapports de notes) sur le terrain afin de réaliser des cartes pour chaque communauté géoréférencée sur des fond topographique de la localité concerné. La réalisation de la carte est un travail interactif qui suscite beaucoup d’intérêt de la part des parties prenantes. Le rôle des experts externes se limite à la facilitation, qui se fait à l’aide de questions bien structurées. La durée moyenne d’un tel exercice est de trois à quatre heures validation des cartes participatives.

  • Le Transfert des données et vérification

C’est un exercice qui demande assez de vigilance car en cas de mauvaise compréhension par les parties prenante cela peut créer des conflits. C’est un exercice qui se fait sur le terrain par tous les membre de la communauté.

Validation et finalisation de la carte

 La validation est un travail qui consiste à présenter aux populations les cartes qui ont été faites par un groupe restreint et leur demander de commenter. Les commentaires ainsi faits permettent de constater si les participants comprennent ou non la carte proposée. Ils permettent aussi de corriger les erreurs, les personnes impliquer dans le processus de réalisation de la carte doivent être impliquer dans le processus de validation.

A la fin de la validation le cartographe doit ressortir un rapport global dressé et annexé à la carte. Ce rapport comprend : les difficultés auxquelles les acteurs se sont confrontés ; les zones ou thématiques potentielles de conflits ; une vue d’ensemble sur les types d’utilisation des terres (superficies), la couverture forestière et les activités. Les réponses aux questions de recherche.

Bibliographies

  • R. Sufo Kankeu, Anne Marie Tiani. Guide de cartographie participative géoréférencée pour la gestion communautaire du terroir. 2019. ffhalshs-02354380f
  • la cartographie participative : un outil de dialogue et de prévention des conflits dans les communautés de nguti, region du sud-ouest cameroun

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