les variables visuelles

La sémiologie est l’ensemble des règles permettant l’utilisation d’un système graphique de signes pour la transmission d’une information. La démarche sémiologique est le centre du métier du cartographe, il doit permettre une transmission adéquatede de l’information sans être une fade reproduction de la banale réalité et aboutir à la création d’une image cartographique aisément accessible au lecteur à travers les détails de la légende cartographique.

 Variables visuelles

La forme qui est la différenciation des symboles cartographiques sur la base de leur forme. On peut distinguer les formes de type géométrique et symbolique. La variation de forme s’applique uniquement aux données de type qualitatives et pour des objets ponctuels et, dans une certaine mesure, linéaires. Pour des éléments de différentes natures il faut éviter des formes trop similaires

Les variables visuelles correspondent aux différentes façons de faire varier les signes graphiques utilisés sur une carte. On distingue plusieurs éléments à prendre en compte :

La couleur qui s’établit à partir du ton, de l’intensité et de la saturation. La variation de couleur s’applique aux données de type quantitatives et qualitatives et pour des objets ponctuels, linéaires ou surfaciques.

La valeur permet d’utiliser de manière plus large la notion d’intensité présentée précédemment. La valeur pendra des formes différentes selon le mode de représentation choisi (couleur ou trame). La variation de valeur s’applique aux données de type quantitatives et qualitatives et pour des objets surfaciques.

La texture et le grain est la différenciation des symboles sur la base de leur texture est ce que l’on appelle la trame. La texture s’applique aux éléments surfaciques et aux données de type qualitatif ou quantitatif. La taille de la zone représentée joue un rôle important dans la lisibilité du message de texture. Le grain considère la taille des éléments constituant la texture.

L’orientation des éléments représentés sur la carte peut aussi varier. Elle s’applique à des configurations spatiales particulières.

La toponymie permet de nommer les éléments sur la carte. En général, le nom est placé en haut à droite du lieu ponctuel. Le nom doit désigner l’objet sans ambiguïté et doit respecter l’orientation et le sens de lecture. Les écritures sont disposées pour que le lecteur puisse lire la carte sans avoir à tourner la tête dans tous les sens. Que les toponymes soient horizontaux ou non, le haut des lettres sera orienté vers le bord supérieur de la carte.

Pour résumer la variation de taille est quantitative, c’est la seule variable qui transcrit visuellement les quantités. La variation de valeur est ordonnée, elle n’est pas quantitative. La variation de forme est associative, elle présente un caractère différentiel très limité. La variation d’orientation est différentielle et n’utilise principalement que quatre directions et la couleur est sélective, mais elle est fonction de la surface colorée qui sert de fond.

bibiographie:

Pierre-Yves Gilliéron,Audrey Ueberschlag,Geoffrey Vincent

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